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Conférence | Whanganui, la reconnaissance d'un fleuve

Le Whanganui [prononcer fanganui], troisième plus long fleuve de Nouvelle-Zélande, a désormais les mêmes droits qu’une personne. En mars 2017, le Parlement a accordé une personnalité juridique à ce fleuve. Ces autochtones de Nouvelle-Zélande se battaient depuis les années 1870 pour obtenir ce texte.  
 

 

Cette législation est une reconnaissance de la connexion profondément spirituelle entre l’iwi [la tribu] Whanganui et son fleuve ancestral.
 
Cette nouvelle "personnalité juridique", qui fait d’un cours d’eau une entité vivante en matière de droit, commence à faire des émules ailleurs dans le monde, comme par exemple sur le Gange, en Inde.
                



Avec la présence exceptionnelle de NANCY TUAINE
Nancy Tuaine est la directrice régionale du Te Puni Kōkiri, pour la région du Whangaehu Marae. Le Te Puni Kokiri est le ministère chargé du développement du peuple Maori. Elle est de celles et ceux qui ont mené la bataille pour la reconnaissance juridique du fleuve Whanganui.

et de JACOB ROBINSON
Jacob Robinson est chercheur en sciences de la terre. Il vient de terminer une thèse sur les sédiments qui colmatent le Whanganui. Leur étude en dit long sur l'histoire du fleuve  dont le régime a été perturbé par des prélèvements massifs liés à l'industrialisation du bassin versant et à la production d'électricité.
Découvrez l'histoire inspirante d'un fleuve de l'autre bout du monde... Echangez avec ces représentants néo-zélandais... Venez à l'auditorium de Douarnenez, jeudi 24 octobre, à 20h30 !

 

Renseignements : finistere@eau-et-rivieres.org 02 98 01 05 45
 

 

Le 24 10 2019